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il y a 4 ans
Tout se passe comme convenu: en arrivant au rendez-vous dont nous avions fixé le motif – tourner un film –, je suis obligé de me déloquer à peine passé la porte de ce vieil immeuble. Une caméra est fixée sur un pied, elle tourne puisque celui qui me mate de je ne sais où, veut tout fixer sur pellicule. Il a un moniteur dans une autre pièce, et moi je suis excitée comme un gol à l'idée de ce strip un peu gonzesse.
Je commence par les pompes, il m’a dit que je pouvais bien me donner, qu’on pouvait tout voir à cause du grand angle. Je me passe mes chaussettes – de grosses chaussettes blanches –, sous le nez, je me malaxe un peu le pacson, pour faire genre “tu vas voir ce que tu vas voir”. Je pose mon cuir à terre, je lève tout doucement mon tee-shirt en me mettant de dos, je ne suis pas culto mais il y a quand même de quoi mater, je me retourne, je tire un peu sur mes tétons, je les fais dresser et je sniffe sous mes bras poilus. Je me passe la main sous la langue et je me caresse les pecs puis les abdos, et je passe ma main sous la ceinture. J'ouvre le passant, je l'enlève et je me la mets autour du cou, en ouvrant juste un ou deux boutons du 501. On doit pouvoir apercevoir quelques poils qui remontent jusqu’au nombril.
Pour baisser mon jean, je me place de dos et je m’approche un peu. Je tire très doucement le tissu à hauteur des mollets. Je n'ai rien en-dessous, donc je veux que mon cul de mec apparaisse un peu à la fois, je veux qu’il découvre, qu’il ait envie de toucher, et je sais qu’il me faut attendre encore un peu puisque je n’ai pas donné le signal. Je penche bien ma tête vers le sol en écartant mes fesses avec mes mains. Je ne sais pas s’il entend, mais moi je parle.
— Mon cul en veut, mek, ma raie a envie de se faire piner, j'espère que t'es pas tout seul avec ta caméra...
Je bouge un peu les jambes, je passe un doigt salivé sur ma rondelle pour la lustrer un peu, et je me retourne super-lentement.
— Et ça c'est ma tige pour les amateurs... Là, je l’ai pas encore montrée mais c’est une bonne matraque pour ceux qui aime ça, avec un bon gland bien juteux au bout, y’a de quoi se régaler!
Je malaxe mes burnes rasées et je décide de lui en montrer plus. Je m’approche de la caméra, je la tourne vers ma queue et je me hisse sur la pointe des pieds. D'après ce qu’il m’a dit, il mérite bien mieux qu’un truc de loin. J’entoure mon gland pour bien arrondir le petit trou et je commente.
— C’est par là que ça jute, c’est par là que je vais me vider les burnes, je sais pas si vous savez, mais elles sont très pleines, y a des jours qu’elles n’ont pas donné à boire à des petites putes comme vous qui triquez avant de venir vous occupez du mâle...
Je me pignole d’une main en dégageant bien le gland. Je me retourne d'un coup et me mets à quatre pattes, en baissant encore l’objectif. C’est presque le moment de l’appel, du signal qui doit faire venir le metteur en scène et ses putains d’acteurs. Je vais les faire traîner encore un peu, leur mettre sous les yeux ce qui devrait leur faire accomplir des exploits. N’y tenant plus, j’ai enfoncé mon pouce dans mon cul: c’était le signal! Une porte au fond de l’appart a claqué et j’ai entendu des bruits de pas, des bruits de bottes pour être précis.
Un premier mec, avec un dégaine de vieux routier du porno cuir est apparu: grand, massif, une bonne quarantaine, des jambes bien velues, un torse de déménageur, une teub avec un gros gland foncé, complètement à poil avec des bottes et un harnais où est accrochée une paire de menottes. Derrière lui, un éphèbe à cagoule, un esclave, tenu en laisse. J’étais soufflé parce que j’avais cru que le mec se vantait, qu’il n’avait pas de vrai lope à son service pour ses plans cul, mais je devais convenir face à eux que ça pouvait exister.
— Va lui brouter la rondelle! ordonne le master au slave, tandis qu’il manipule la caméra.
Puis il allonge par terre un espèce de grand tapis de latex qui recouvre toute la pièce. Ma bite est dure comme du métal. Je suis à quatre pattes, une langue habile salive sur mon fion et une main tendre me caresse le dos. Puis il vient me mordiller les tétons pendant que je vois le maître se poser sur le sol, assis en tailleur.
— Si tu veux mon dard, faut que tu rampes jusqu’ici, salope!!
Je deviens rouge de honte, je sais que la caméra tourne, mais l’idée de me visionner dans le rôle du mec aux pieds m’excite grave. J’ai donc rampé et je commence par humer. Les pieds, l'intérieur des cuisses, les dessous de bras du vrai mâle, mais il m'arrête. Les trucs câlins, c’est pas pour lui: ce qu’il veut c'est uniquement m’ouvrir la gorge, se faire envelopper le gourdin à m’en péter les maxillaires. Il ouvre ma gueule avec ses doigts et il vient emmancher sa teub à l’intérieur de ma bouche, pour bien pointer son gland au fond de ma glotte. Jamais on n'a à ce point transformé ma gueule en garage à bites!
L’éphèbe s’approche, sa queue est plus claire de peau, moins poilue, elle ne me dit rien. Le maître me relève parce que j’étouffe et que je crache, et pousse ma tête vers le mandrin de la lope. Je commence à refuser...
— T’es pas là pour jacter, ferme ta gueule et suce!
J'obéis. Il vient ensuite me doigter le cul comme un dingue, sans rien, puis il s'enroule une capote, dose mon trou et entre. Je hurle.
— Eh ouais, ma pute, ici, t’es pas dans les bars à minets, ton trou, on va lui en faire voir de toutes les couleurs...
Je pompe le minet à cagoule, qui doit se venger sur moi de toutes les humiliations qu'il a reçues. De bonnes claques tombent sur mes fesses, il me dit que ce n’est que le début, que ça commence à peine.
— Moi, je fais l’ouvreur, mais ce que je ne t’ai pas dit, c’est que tous mes anciens acteurs ont le droit de faire ce qu’ils veulent du petit nouveau! C’est comme ça tous les jeudis à 22h30!
Je me rappelle que je suis arrivé à 22 heures, et je me laisse entraîner vers une pièce plus petite, à l’arrière. Là, la caméra est au plafond. Je suis menotté à un sling, un gode dans le cul pour maintenir l’ouverture. On me passe une cagoule en cuir et je deviens, pendant près de deux heures, le vidangeur des plus gros baiseurs de la ville. J’ai eu de la chance, ils n’étaient que six, et je me console en matant le film amateur dont il n’existe que deux exemplaires, un chez le maître, un chez moi.
Stéphane
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